Le journaliste francais melard a insulté felix

PROPOS DE L’INSULTE DU PRÉSIDENT TSHISEKEDI PAR LE JOURNALISTE FRANÇAIS MALARD

Il y a deux jours, sur la chaîne israélienne i24News, le journaliste français de France 3 Christian Malard a qualifié le président congolais Félix Tshisekedi d’escroc et de tyran. C’était au cours d’une émission qu’il anime régulièrement sur cette chaîne en qualité de consultant diplomatique. Une déclaration étrange qui tombe comme un cheveu dans la soupe dans une émission qui ne traitait pas de politique mais plutôt du Covid-19.

Alors qu’il est interrogé sur l’état et les conséquences de la pandémie dans le monde, le chroniqueur français clôt son intervention par ces propos : « Dernier point, la crise peut fournir un prétexte à certains dictateurs en Afrique ou dans d’autres contrées du monde à vouloir prendre davantage de mesures répressives et d’asseoir davantage leur dictature. Je vous donne deux exemples : la République Démocratique du Congo, ou plutôt la République dite démocratique du Congo. On a au pouvoir aujourd’hui un escroc, un tyran, qui s’appelle Tshisekedi, qui a pris la succession d’un autre tyran, d’un autre escroc, qui s’appelle Joseph kabila, et le peuple souffre au plus haut niveau aujourd’hui ».

Tant dans la forme que dans le fond, cette déclaration est loin d’honorer le professionnalisme que l’on attend d’un journaliste responsable à France 3. Car tout d’abord, on ne saura montrer un seul pays du monde où les tyrans ont profité du Covid-19 pour presser davantage leur population. Deuxièmement, affirmer que Félix Tshisekedi est un tyran dénote de la méconnaissance pure et simple de la politique congolaise, car même les plus farouches pourfendeurs du chef de l’État congolais, qui lui ont mené une campagne médiatique sans répit avant et après les élections, reconnaissent qu’il a mis fin à la répression et réhabilité les libertés individuelles mises à mal par son prédécesseur.

Alors, un petit rappel. En rapport au Covid-19, le chef de l’état congolais a mis en place une task force présidentielle qui collabore avec l’équipe de riposte pour prendre les mesures idoines pour les populations, et non les terrasser. Un état d’urgence sanitaire avait été décrété, comme dans beaucoup de pays au monde, et il vient d’être prorogé par l’assemblée nationale et le sénat. Les Congolais bloqués à l’étranger par la fermeture des frontières ont été rapatriés malgré les temps difficiles. Un front de solidarité national dirigé par des chefs de confessions religieuses et des personnalités de la société civile a été créé. Enfin, des concertations fructueuses avec l’UE, le FMI et la Banque Mondiale pour soutenir la riposte contre Covid-19 ont permis d’alléger tant soit peu le fardeau des plus démunis. On se demande où M. Malard va chercher la tyrannie et l’escroquerie.

En dehors du coronavirus, les observateurs de la scène politique congolaise n’auront pas manqué de noter, parmi moult, la création d’une cellule anti-corruption, le soutien aux magistrats dans la lutte contre le détournement du dénier public et l’impunité, ou la décrispation politique, autant de signaux qui ne correspondent ni à un escroc, ni à un tyran.

Ce ne sera pas la première fois que le chroniqueur français aura été indexé pour contravention à la déontologie du journaliste. En effet, en 2009, il fit une interview de Nicolas Sarkorzy qui fut qualifiée de complaisance par une très grande partie de la presse française. Plus tard, en 2013, il sera également accusé dans un livre (écrit par les services de M. Moncef Marzuki) d’avoir bénéficié des largesses de l’ancien dictateur tunisien Ben Ali pour redorer son image aux côtés de la cellule de communication présidentielle tunisienne de l’époque. La même indélicatesse serait-elle à l’œuvre dans cette sortie gratuite contre le chef de l’état congolais ? Et si oui, à l’instigation de qui ? Certainement pas du gouvernement israélien, car, faut-il le rappeler, le puissant lobby juif de l’AIPAC venait de délivrer deux mois plus tôt un vibrant satisfecit au président congolais pour son leadership en matière de démocratie.

Au regard de ce qui précède, M.  Malard serait bien inspiré de songer à réparer son impair et présenter ses excuses au peuple congolais et à son Président qu’il a insulté gratuitement

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