Pourquoi Félix Tshisekedi veut-il brouiller les pistes en accréditant la thèse du suicide par pendaison ?


La mort mystérieuse  de l’ancien patron des services de renseignement militaires sous «Joseph Kabila» et Félix Tshilombo a fait jaser les congolais de tout bord ainsi que des leaders politiques de toutes les tendances. Des commentaires et des hypothèses ont fusé dans tous les sens. Félix Tshilombo lui-même, foulant aux pieds l’indépendance de la Justice, a piétiné l’enquête judiciaire en cours pour conclure arbitrairement, sans aucun résultat de l’autopsie, au suicide du général par… pendaison !  

Devant le tohu-bohu qu’a créé cette «mort mystérieuse» à la suite des versions contradictoires et cacophoniques des deux camps politiques au pouvoir, à savoir la coalition FCC-CACH, et à cause surtout des retombées politiques et sécuritaires que cet événement risque d’avoir sur l’ensemble du pays, nous avons estimé nécessaire de révéler au peuple congolais les résultats de nos investigations concernant les véritables causes de la mort subite de l’homme qui parlait à l’oreille de «Joseph Kabila», ainsi que les circonstances réelles de cette mort mystérieuse.

Delphin Kahimbi

Delphin Kahimbi avait mal accompli la mission secrète

lui confiée par «Joseph Kabila»

Selon notre source, un officier supérieur et très proche collaborateur du défunt au sein de la DEMIAP, le général Delphin Kahimbi avait reçu mission de la part de «Joseph Kabila» d’aller acheter en Afrique du Sud un appareil très puissant d’«écoute et repérage» en vue d’intercepter toutes les communications de Félix Tshilombo avec les généraux des FARDC ainsi qu’avec les leaders occidentaux. Son objectif étant de vérifier si son «allié» et marionnette reste fidèle aux engagements pris à travers leur deal. Car les bruits de sa trahison par Fatshi l’empêchaient de dormir en paix. C’est ainsi qu’il avait remis de l’argent cash à Delphin Kahimbi pour se procurer cet appareil qui lui permettrait de contrôler les faits et gestes du président qu’il a placé à la tête de la RDC. 

Mais arrivé en Afrique du Sud, le général Kahimbi a négocié le paiement de la marchandise en deux tranches, arguant qu’à cause du prix très élevé et de la qualité très sophistiquée de l’appareil, il souhaitait payer 50% du prix et rentrer tester d’abord l’efficacité de l’appareil avant de revenir solder la facture. Vu son rang et la solvabilité de l’État congolais, son employeur supposé, les fabricants n’ont pas hésité à accepter les conditions du paiement proposés. Une échéance a été fixée de commun accord à cet effet.

Rentré au pays, le général Kahimbi présenta le merveilleux appareil à son boss sans toutes fois lui préciser qu’il n’avait payé qu’un acompte de 50% seulement, et qu’il avait «gardé» l’autre moitié. «Kabila» ne se doutait de rien, d’autant plus qu’il était bluffé par les résultats  d’écoute de toutes les communications de Félix Tshisekedi  avec les généraux, les chefs d’États étrangers, et les différentes personnalités congolaises et étrangères. 

Mais après l’échéance convenue pour payer le solde de 50 % de la facture aux fournisseurs sud-africains, et malgré leurs nombreux rappels, le général Delphin Kahimbi a continué de faire la sourde oreille. Il ne réagissait plus à leurs appels. Malheureusement pour lui, le pauvre escroc ne savait pas que les fournisseurs de l’appareil suivaient en même temps que lui toutes les opérations d’écoute qu’il réalisait sur le Président de la République durant la période d’essai. Et devant sa roublardise, ses clients n’ont pas hésité de communiquer le secret de ses opérations aux autorités sud-africaines qui ont immédiatement alerté Félix Tshisekedi. Celui-ci ameuta ses hommes de confiance. Malheureusement, une antenne de «Kabila» a immédiatement alerté ce dernier au sujet de la découverte de son opération à la suite de la déception des fournisseurs sud-africains. Outré et surpris, «Kabila» interpella immédiatement Kahimbi qui reconnut les faits et avoua qu’il n’avait pas encore épuré la facture de l’appareil. «Kabila» en colère lui donna l’ordre d’aller, toutes affaires cessantes, régler cette facture. Delphin Kahimbi appela immédiatement ses clients sud-africains pour annoncer son arrivée en vue de solder la facture. Ceux-ci informèrent immédiatement Félix Tshisekedi qui donna ordre d’intercepter Delphin Kahimbi à l’aéroport et de procéder à son interrogatoire

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Delphin Kahimbi a commis le péché d’accepter

de livrer «Kabila» aux enquêteurs du CNS

Dès le lendemain de son interdiction de sortie, Kahimbi fut convoqué et longuement entendu par les enquêteurs du Conseil National de Sécurité (CNS). Lors de l’interrogatoire du deuxième jour, les enquêteurs ont changé de stratégie et ont procédé à la séduction morale du prévenu. Ils lui ont fourni toutes les preuves de ses pérégrinations entre Kinshasa et Johannesburg ainsi que les informations fournies par ses clients sud-africains pour lui briser le moral. En revanche, ils lui ont proposé, pour sauver sa peau, d’accepter seulement de livrer l’identité de son commanditaire. Après quelques hésitations et de résistance, l’ancien patron de la DEMIAP a craqué et promis de cracher le morceau lors de l’interrogatoire du lendemain. Malheureusement pour lui, une antenne de «Kabila» l’alerta aussitôt après la séance pour l’informer de la promesse faite par le général Kahimbi aux enquêteurs. 

C’est ainsi que le même soir, lorsque Delphin Kahimbi a appelé « Kabila » au téléphone pour l’alerter au sujet de la descente des militaires envoyés par les services de la Maison civile du Chef de l’État à sa résidence pour le désarmer et lui retirer toute sa garde, le raïs n’a pas voulu prendre son appel ! L’infortuné était loin d’imaginer que son «raïs» était déjà informé de sa décision de le « trahir » et de le livrer à Félix Tshisekedi. Ainsi, dès que ces militaires ont quitté les lieux, «Joseph Kabila» a immédiatement appelé le général Kahimbi pour le prévenir qu’il lui envoyait «quelqu’un» pour assurer sa sécurité. Et quelques temps après, c’est le général John Numbi qui se pointa chez lui, accompagné de deux autres personnes non autrement identifiées. Ils sont restés très tard la nuit avant que le général John Numbi quitte seul les lieux, laissant les deux mystérieuses personnes qui l’ont accompagné avec le général Delphin Kahimbi. La suite, tout le monde le connait : on a retrouvé le général Kahimbi pendu, chez lui, haut et court ! Mais notre source est formelle : « Delphin Kahimbi a subi exactement le même modus operandi que Floribert Chebeya, il a été préalablement étranglé (étouffé) avant d’être ensuite pendu, afin de faire croire à un suicide.  

Delphin Kahimbi a été d’abord lâché exprès par «Kabila» aux mains des hommes de Félix Tshisekedi parce qu’il l’a trompé dans l’opération d’achat de l’appareil d’écoute et repérage. Ce qui a compromis le caractère secret de l’opération et provoqué la fuite. Une faute que « Kabila » n’a pas pardonnée à son homme de main. Car s’il l’avait voulu, « Kabila » aurait pu s’interposer la nuit même pour empêcher le désarmement du général Kahimbi. Mais cette opération menée par les hommes de Tshisekedi était plutôt favorable à ses desseins : le désarmement du général et le retrait de sa garde lui dégarnissaient justement le terrain pour l’opération punitive contre Kahimbi. Mais si « Kabila » s’est surtout précipité de réduire au silence Kahimbi cette nuit-là, c’est parce que l’infortuné avait promis aux membres de la commission d’enquêtes du CNS de leur donner le nom du commanditaire de l’opération qui n’est autre que «Joseph Kabila» lui-même. Pour cela, le général Delphin Kahimbi avait lui-même, sans le savoir, signé son arrêt de mort.

        Des sources proches des Felix Tshisekedi et de Joseph Kabila ont confirme que les deux hommes avaient aborde la question de << la mise en place d'une coalition >> politique.

Pourquoi Félix Tshisekedi veut-il brouiller les pistes

 en accréditant la thèse du suicide par pendaison ?

En éliminant froidement et cyniquement le général Delphin Kahimbi cette nuit-là, « Joseph Kabila » a voulu faire d’une pierre deux coup : il a d’abord voulu couper l’herbe sous les pieds des enquêteurs du CNS et éviter d’être confondu et par conséquent être affaibli par des preuves accablantes d’«espionnage». Il a ensuite voulu envoyer un message fort à Félix Tshisekedi pour lui faire comprendre que c’est lui qui est et demeure le seul maître à bord du navire RDC et à ce titre, il ne transigera pas avec quiconque voudra le trahir, fut-il Président de la République! Car, grâce aux écoutes réalisées par Delphin Kahimbi durant la «période d’essai» de l’appareil, «Joseph Kabila » dispose déjà, nous dit-on, des preuves palpables des certains «arrangements» que Félix Tshisekedi concocte contre lui avec les dirigeants des pays occidentaux, particulièrement les États-Unis, ainsi qu’avec certains présidents africains!

N’étant pas en mesure d’engager un bras de fer avec son mentor « Joseph Kabila », Félix Tshisekedi est contraint d’éteindre le feu qu’il a allumé, d’autant plus qu’il n’est plus en mesure d’obtenir les preuves irréfutables contre «Kabila» après l’assassinat du principal témoin, le général Delphin Kahimbi. Mais malheureusement, Félix Tshisekedi s’y est, une fois de plus, mal pris en déclarant ex-nihilo que le général Delphin Kahimbi est mort par pendaison, alors que l’enquête de la justice se poursuit encore.

Avec l’assassinat du général Delphin Kahimbi suivi le lendemain de la mort subite du directeur du contre-espionnage de l’ANR, le couple Tshilombo-Kanambe qui continue à jouer à “je t’aime moi non plus” vient d’entrer dans une phase houleuse de la tempête d’où le vainqueur sera certainement celui qui aura la rapidité de dégainer le premier. Qui des deux le fera ? L’avenir nous le dira !

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